tag:blogger.com,1999:blog-7361670993108016283.post3914613943991575458..comments2024-02-28T18:06:12.197+01:00Comments on volle.com: Pourquoi l'économie est une scienceMichel Vollehttp://www.blogger.com/profile/02758819892464278158noreply@blogger.comBlogger11125tag:blogger.com,1999:blog-7361670993108016283.post-19617285383234320412015-01-04T09:54:28.656+01:002015-01-04T09:54:28.656+01:00Rawls propose un critère pour évaluer l'équité...Rawls propose un critère pour évaluer l'équité d'une loi. Il ne considère ni la façon dont la loi est appliquée par l'appareil judiciaire, ni les relations entre les personnes. Comme toute théorie la sienne a donc une portée limitée, mais elle répond clairement à une question précise. Michel Vollehttps://www.blogger.com/profile/02758819892464278158noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7361670993108016283.post-54417775209048948982015-01-04T05:01:35.394+01:002015-01-04T05:01:35.394+01:00Cher Michel,
La faiblesse de l'approche de Po...Cher Michel,<br /><br />La faiblesse de l'approche de Popper (qui reste d'un apport fondamental pour lutter contre le positivisme) est qu'elle s'applique mal aux sciences sociales car on ne peut pas vraiment falsifier une hypothèse économique puisque, comme tu l'expliques dans ta comparaison avec les mathématiques, tout est question de périmètre et de champ de validité, le fameux "ceteris paribus" que les économistes néoclassique utilisent pour démontrer ce qu'ils veulent démontrer en excluant le réel.<br />Il faut plutôt se référer au poppérisme aménagé de Imre Lakatos et son "programme de recherche": une hypothèse centrale déployée en une ceinture d'hypothèses protectrices que l'on va essayer de falsifier pour tester leur résistance.<br />La pareto optimalité n'existe pas en sciences sociales, il n'y a pas de "one best way" mais des hypothèses à tester. Je renvoie aux travaux de Dany Rodrik sur ce point.<br />Quant à l'approche de John Saul et sa théorie de la justice, il faut l'étudier en regard de la critique qu'en a faite Amartya Sen: Il ne suffit pas de donner un "panier de biens premiers" à un individu pour qu'il soit libre, car la liberté est une construction sociale. Ce qui nous renvoie au débat entre liberté négative et liberté positive qui oppose les libéraux et les républicains (i.e. la tradition en philosophie politique qui conçoit la société à partir d'un Bien commun supérieur à la somme des biens individuels).Claude Rochethttp://claude-rochet.frnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7361670993108016283.post-21910946695646313292011-02-17T14:13:22.540+01:002011-02-17T14:13:22.540+01:00Vous parlez de technique, de philosophie, de scien...Vous parlez de technique, de philosophie, de science et de connaissance en général (même “théorie”) peut être sans remarquer que tous ces mots, qui denotent connaissance, sont des méthonymies. Je ne crois pas beaucoup dans la valeur cognitive des substantives, mais des verbes. Philosophie pour moi est l’action de penser sur la pensée (sur “comme on pense”). Et puisque la pensée depend des mots, du language, pour se derouler, je ne crois pas qu’on peut avoir une théorie de la connaissance sans remarquer qu’est ce que nous faisons avec les mots et les concepts des que nous nous servons pour penser et pour raisoner. C’est une paradoxe, mais on ne peut pas être philosophe sans assumer cette situation. Les scientistes croient que la science est une representation, comme dans un miroir, de l’objet qu’ils étudent. Cela n,ést pas une science, consideré comme une action de reflechir, c’est seulement une technique de penser ett même le resultat de cette technique, une manière de manipuler des répresentations mentales sans se demander qu’est ce qu’ils proprement faisent avec nous et nous avec elles. Je n’ai dit qu’on peut séparer “science” de “technique”, puisque <br />“technique” est aussi un mot <br />équivoque. Une technique peut aussi être une science, lorsqu’<br />elle est une théorisation du “comment”. Il y a des sciences du “quoi” et des sciences du “comment”. Mais on considère technicien aussi celui qui fait quelque chose “comme on a dit” (d’une manière qui est établie) sans se demander “pourquoi”. Aristote prouvait de trouver une distinction: il appelait <br />“empeiros” celui qui connaissait comment on fait quelque chose bien faite, sans savoir pourquoi. <br />“Technités” était alors celui qui savait “comment faire”et <br />“pourquoi faire comme ҫa” (et pas d’une autre manière). C’était le connaissement de la cause qui definiait la “science” pour lui, au moins dans ce paragraphe. Une autentique “science” pour moi est la reflexion sur comment nous construont un système scientiphique, pas la construction scientifique qui résulte de cela. C’est pour cela que je dis que ce qu’on dénomine “science” est une tecnique de penser, d’utiliser la pensée. La science proprement dite, l’action de construir un systême coherent de penser et décrire quelque chose d’une manière coherente et comprensible, c’est seulement la science humaine, pas la science positive. Et il n’y a pas de philosophie de la connaissannce séparée d’une connaissance rhétorique. La philosophie a méprisé la Rhétorique et fait de la philosophie une ordure théorique. <br />Pour moi c’est Praxis/Poiesis, pas Théorie/Pratique qui vaut. Je me sens chinois. Vous pouver dire c’est qui est normal et bon pour vous, mais je sais bien pourquoi je pense comme je fait.Rådmanssonhttps://www.blogger.com/profile/17041506339555502542noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7361670993108016283.post-63569676151361097852011-02-17T11:00:25.666+01:002011-02-17T11:00:25.666+01:00@José L. Ramirez
La "technique", qui est...@José L. Ramirez<br />La "technique", qui est un savoir-faire, n'est pas plus "simple" que la science... la philosophie n'est-elle pas une "technique de la pensée" ? <br />Que "faisons-nous" d'ailleurs avec "la pensée et le langage" ? Si notre action rencontre non seulement le monde intime des représentations et sentiments, mais le monde des réalités extérieures, alors les "sciences de l'action" nous importent - et, parmi elles, l'économie.Michel Vollehttps://www.blogger.com/profile/02758819892464278158noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7361670993108016283.post-44700277817586944212011-02-14T22:28:05.510+01:002011-02-14T22:28:05.510+01:00M. Volle, je ne sais pas pourquoi votre résponse à...M. Volle, je ne sais pas pourquoi votre résponse à mes consi´dérations sur l'économie, que je n'avais jamais lu ont apparu dans une page un peu étrange. Je constate que vous m'avais aligné avec Auguste Comte et sa conception de la science, avec la mathematique comme fondament. Vous ne pouves vous tromper bättre. Je suis un énemi de la conception de Comte et du culte de la matematique. Por moi la vraie sicence est la sicnece humaine, la reflexion de ce que nous faisons avec la pensée el le langage. Ce qu'on apelle aciences positives est pour moi simplemenmt une technique de la pensée, pas une sienence. Pour éclaircir cela je devrais écrire en longue text, mais ma langue francaise n'est plus si bonne pour cela. La science économique, comme les sciences sociales est une speculation qui n'a pas même la precisión dú labgage des sciences naturelles.Rådmanssonhttps://www.blogger.com/profile/17041506339555502542noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7361670993108016283.post-56999214824696984712010-11-11T13:58:33.612+01:002010-11-11T13:58:33.612+01:00... donc, suite du commentaire précédent.
Je voud...... donc, suite du commentaire précédent.<br /><br />Je voudrais à présent introduire une notion qui, je le pense et je l’apprécierais, pourrait prolonger ce débat, vivifiant selon moi.<br />C'est celle de l'interdisciplinarité, qui renvoi ou renverra nécessairement à "la science des sciences".<br /><br />Jusqu'à il n'y a pas si longtemps, les disciplines étaient imperméables. Même au sein des sciences dites "dures". Pour s'en convaincre, encore maintenant, il n'y a qu'a essayer de "classer un ergonome" ou un expert de "l'architecture" d'entreprise ou tout autre "systémicier" dans les nomenclatures des organismes institutionnels d'évaluation de la recherche française... Et pourtant, beaucoup font de la théorie...<br /><br />Puis, depuis récemment, apparaissent des initiatives conduisant à favoriser le rapprochement des disciplines, avec des résultats déjà probants.<br />Dans le monde de la recherche notamment, certaines universités développent de plus en plus d'équipes mixtes qui s'organisent autour de finalité transcendant les disciplines. Avec des résultats remarquables, pour l'intérêt de chacun comme pour l'intérêt général : il n'est qu'à voir comment les exigences actuelles de développement durable conduisent (enfin) à des rapprochements que l'on n'aurait pas imaginés il y a ne serait-ce que 40 ans.<br />De même, il est très intéressant d'observer (et de vivre) la mutation que connaissent les formations d'ingénieurs, déjà "intégratrices", qui se voient de plus en plus adjoindre des thématiques dites d'ouverture, relevant de tout autres domaines que ceux de la sciences dite "dure" et de la technologie.<br /><br />Ceci étant dit, selon moi, cette tendance bénéfique se développe de manière plutôt "pragmatique" que "scientifique". Il me semble que les postulats sur lesquels cette démarche repose sont : l'hypothèse de la pertinence de la finalité du projet et le constat de la nécessité de la multidisciplinarité. Personnellement, je suis convaincu qu'à cette maille, ils englobent nécessairement quelques potentiels de "sous postulats" contradictoires.<br />Néanmoins cette approche doit être considérée avec respect, compte tenu des résultats qu'elle permet déjà d'engranger. Toutefois, "pragmatiquement", je pense d'ores et déjà qu'il faudra envisager d'en faire elle aussi une "science" qui, comme toujours, viendra soit expliquer des choses qui n'auront pas pu l'être sans cela, soit permettre la prévision d'autres qui n'auront même pas été envisagées.<br />En fait, à y bien penser, mon "pragmatisme" ne procéderait-il pas finalement du théorème d'incomplétude d'un certain ... Gödel ? Un mathématicien ;-))<br /><br />Je voudrais conclure sur l'expression d'une conviction : cette orientation vers la multidisciplinarité ne remet pas en cause l'exigence d'un approfondissement de spécialités thématiques (ce qui me semble être une forte crainte chez certains, crainte source, notamment, de frein au changement).<br />La spécialisation constitue un socle vital pour la multidisciplinarité. Sans cela, celle-ci risque, notamment, de tourner à la vulgarisation (nécessaire, si elle découle de la rigueur), donc dans l'approximation. Pour moi, la multidisciplinarité transcendent chacune de ses disciplines en lui apportant une perspective nouvelle, celle de la finalité.<br /><br />Mes amités,<br />Jean-GuyAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7361670993108016283.post-81275073905514638562010-11-11T13:40:10.358+01:002010-11-11T13:40:10.358+01:00Bonjour Cher Michel,
Mon commentaire était un peu...Bonjour Cher Michel,<br /><br />Mon commentaire était un peu long : j'en ai donc fait 2.<br /><br />Je me suis passionné autant par le sujet de ta réflexion et la manière de le traiter que par tes réponses aux commentaires qui ont été faits. Le tout me semble relever d'un débat d'actualité.<br />Aujourd'hui, je suis arrivé au même constat de relativité que celui que tu exprimes, concernant le sens du mot "science".<br />Pour couper court à l'argument "les" économistes n'avaient pas prévu la crise, je dirais que cette généralité là est bien représentative de l'attitude que "la communication ambiante" tend à orienter beaucoup d'entre nous semble-t-il... <br />Pour en revenir à ton article, je trouve qu'au travers du filtre du LIBELLE "sciences économiques", tu soulèves un débat sur la notion de "science", qui touche à quelque chose d'essentiel : la classification des mécanismes de recherche de la connaissance, de son exploitation et de sa diffusion.<br />Pour moi, tel que tu présentes le mot "science", je comprends et j'adhère à l'idée suivante. Fondamentalement, le mot "science" procède d'une définition incluant la formulation d'une exigence de rigueur tant sur un jeu d’hypothèses de bases, non démontrables (postulats), que sur l'exploitation de celles-ci selon une approche rigoureuse, donc (la plus) formelle et (la plus) structurée (possible).<br />Si l'on admet ce principe, il devient alors légitime d'utiliser le mot "science" AUSSI pour d'autres domaines que le traditionnel domaine des sciences dures. Et parler de sciences économiques, sciences de gestion, sciences humaines, science juridiques, sciences politiques, sciences médicales... fait du sens. <br />Bien sûr, pour ces domaines là également, s'impose la nécessité de savoir identifier les "farceurs" des "sérieux". Ce qu'une observation éclairée ne manque jamais de mettre en évidence à un moment donné. Sous réserve d'accepter d'observer sur la durée et non sur l'instant, ce qui n'est pas toujours facile...<br /><br />.../...Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7361670993108016283.post-50576670691787565842010-10-29T10:15:30.741+02:002010-10-29T10:15:30.741+02:00@Cédric
Je réponds point par point :
- Je me cite...@Cédric<br />Je réponds point par point : <br />- Je me cite : "la théorie économique respecte les critères de la scientificité : en détaillant la "falsifiabilité" de Popper, on peut dire qu'une théorie est non scientifique 1) si elle est fondée sur des hypothèses qui se contredisent, 2) si elle comporte des déductions erronées, 3) si, au degré d'approximation qui est le sien, le constat des faits contredit ses hypothèses" ;<br />- la presse quotidienne n'est pas une bonne source sur l'état de la science économique ; <br />- la science économique a connu plusieurs révolutions au sens de Kuhn : marginalisme avec Walras, optimalité avec Pareto, incertitude des anticipations avec Keynes et Hicks, concurrence imparfaite avec Robinson et Chamberlin, croissance endogène avec Romer etc.<br />- plusieurs économistes ont vu arriver la crise (Stiglitz, Krugman etc.) mais ils n'ont pas été écoutés, y compris par les autres économistes.Michel Vollehttps://www.blogger.com/profile/02758819892464278158noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7361670993108016283.post-61414350610142731182010-10-28T20:36:13.243+02:002010-10-28T20:36:13.243+02:00J'apprécie aussi votre site, mais là je ne peu...J'apprécie aussi votre site, mais là je ne peux pas vous suivre.<br />Pour trois raisons :<br />- l'économie n'est ni reproductible ni falsifiable (deux caractéristiques dont on sait, depuis Popper, qu'elles sont indispensable pour qualifier de scientifique une discipline);<br />- l'adage veut qu'en économie, on nous expliquera demain pourquoi ce que l'on a prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui; force est de constater qu'à la lecture de la presse quotidienne c'est le sentiment général qui ressort de évènements économiques mondiaux;<br />- enfin au sens de Kuntz du terme, l'économie n'a jamais connu de révolution (au contraire de l'électronique, de l'informatique - mais oui -, de la physique, etc);<br />Désole de vous contredire, mais 50 ans de recherches en économie - certains des meilleurs exprits mondiaux y ont consacré leur vie - et pas grand chose qui en ressort. Les économistes de tout poils ont été infichu de voir arriver la dernière crise mondiale.<br />CédricAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7361670993108016283.post-49615669818229613922010-10-17T18:32:54.536+02:002010-10-17T18:32:54.536+02:00@Pegase Ecofinance
Je n'ai pas lu le livre que...@Pegase Ecofinance<br />Je n'ai pas lu le livre que vous citez. Je vais le consulter.<br />L'économie n'est pas le seul domaine où l'on rencontre des <i>farceurs</i>. Savoir les reconnaître, savoir aussi discerner le sérieux lorsqu'il se présente, c'est nécessaire à la survie individuelle (face au corps médical) comme à la survie collective (le citoyen subit les conséquences du choix qu'il a fait lors d'une élection). C'est aussi une question de maturité...Michel Vollehttps://www.blogger.com/profile/02758819892464278158noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7361670993108016283.post-57872544743260889072010-10-17T14:49:53.855+02:002010-10-17T14:49:53.855+02:00J'apprécie toujours vos analyses si pertinente...J'apprécie toujours vos analyses si pertinentes. Néanmoins, avez-vous mis en parallèle cette réflexion que vous faites sur l'économie avec celle par exemple de B. Guerrien développée dans son ouvrage "L'illusion Economique"? Le problème pour le citoyen est de savoir distinguer le "farceur" du "vrai professionnel de l'économie".Pegase Ecofinancehttps://www.blogger.com/profile/03784276147870239833noreply@blogger.com