tag:blogger.com,1999:blog-7361670993108016283.post8448314529272952376..comments2024-02-28T18:06:12.197+01:00Comments on volle.com: Erik Brynjolfsson et Andrew MacAfee, Race Against the Machine, Digital Frontier Press, 2011Michel Vollehttp://www.blogger.com/profile/02758819892464278158noreply@blogger.comBlogger5125tag:blogger.com,1999:blog-7361670993108016283.post-36808897219220898672012-01-09T18:36:09.816+01:002012-01-09T18:36:09.816+01:00Bonjour,
Remarque secondaire : il s'agit de &...Bonjour,<br /><br />Remarque secondaire : il s'agit de "Deep Blue" et non de "Big Blue".<br /><br />Telle qu'énoncée, la formule du succès apparaît comme étant un rien erronée, du fait même de la victoire de Kasparov sur ce même Deep Blue.<br />Un élément a priori également important à considérer dans la victoire de Deep Blue et non évoqué dans l'article, est la capacité de l'ordinateur à produire un effort quasi "infini", en opposition avec la limitation physique de l'humain.<br /><br />Pour revenir sur la possible "défaite des régulateurs" évoquée par GV, elle existe déjà sous sa forme "race against the machines", comme c'est le cas dans les processus liés aux "high speed trading" avec des "agents" qui ne comprennent plus nécessairement les réactions de lamachine.<br /><br />Enfin, la phrase "C'est donc l'inadaptation au système technique informatisé due à la persistance d'habitudes et formes d'organisation héritées du système antérieur qui explique le sous-emploi, et non l'informatisation." renvoie à un point évoqué mais non réellement développé, celui de la formation. La dernière partie de l'article, à savoir "ou bien par un défaut dans la formation des agents", recense bien la formation comme une raison possible d'échec mais non dans sa forme initiale.<br />Il serait dès lors intéressant de développer ce dernier point à la lumière de travaux tels que ceux de Ken Robinson qui prônent un apprentissage de la créativité dès le plus jeune âge, ce qui permettrait ainsi aux "agents" humains d'acquérir la capacité d'adaptation en général, aux processus en particulier, et ce tout au long de leur vie professionnelle. Cette capacité créative permettrait d'ailleurs peut-être de conserver d'autres capacités, e.g. mémoire, lecture de cartes, etc. comme évoqué par GV. <br /><br />EricAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7361670993108016283.post-11251673168693647052012-01-08T01:13:22.655+01:002012-01-08T01:13:22.655+01:00D'abord tous mes voeux à Michel, son blog et s...D'abord tous mes voeux à Michel, son blog et ses lecteurs.<br />"Humains + Processus + ordinateurs" : dans ton propos il semblerait que le "processus" de la formule soit un mécanisme de supervision. Ainsi l'alliage humains-automates se structurerait, de façon simple et conforme à notre bon vieux paradigme hiérarchique : c'est le superviseur qui "commanderait".<br />Mais quelle est la nature de ce "processus" ? Est-ce un humain ou un automate ? Chacun des deux cas me gêne.<br />Evidemment je suis réducteur et un brin provocateur, en confondant ainsi la fonction (supervision) et l'organe (si tant est qu'un processus en soit un). Ceci pour dire brièvement à quel point il est urgent de penser l'alliage humains/automates en des termes structurels moins simplistes. Les structures élémentaires de l'alliage, les opérations qui "combinent" humains et automates, ne peuvent pas se réduire à celles qui combinent seulement des humains (la manière dont on structure les organisations humaines) et/ou seulement des automates (l'architecture des systèmes automatiques). <br />Les termes que tu emploies ici dans un but pédagogique : "processus" et "supervision" sont donc à mon sens trop connotés pour exprimer une situation certainement plus complexe.<br />Ca n'empêche que l'article (comme tant d'autres de ton blog) me plaît bien, merci Michel.Marc Desreumauxhttps://www.blogger.com/profile/09083656995789440695noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7361670993108016283.post-68185284842523786442012-01-05T10:15:11.507+01:002012-01-05T10:15:11.507+01:00@GV
Merci de m'avoir indiqué le groupe "R...@GV<br />Merci de m'avoir indiqué le groupe "Rage against the Machine", je ne le connaissais pas. <br />Oui, <i>il n'est de richesse que d'hommes</i>, car la ressource productive réside dans le cerveau humain.<br />L'expression <i>intelligence artificielle</i> incite à négliger la différence entre le cerveau humain et l'ordinateur alors que le secret de la réussite réside dans leur articulation, qui suppose donc que l'on soit conscient de cette différence. <br />Quand on a dit <i>régulation</i>, il faut encore qu'elle soit intelligente et efficace et ce n'est pas gagné d'avance. <br />On peut tout "concevoir", y compris des erreurs provoquant la pire des catastrophe. Il n'en reste pas moins que <i>par définition</i> une économie à l'équilibre, c'est-à-dire tirant pleinement parti des potentialités de son système productif, ne connaît ni le chômage, ni le déficit des échanges, ni l'excès d'endettement de l’État, ni l'écart démesuré de la distribution des revenus : ce sont autant de symptômes de déséquilibre.Michel Vollehttps://www.blogger.com/profile/02758819892464278158noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7361670993108016283.post-71429750403277590302012-01-05T08:44:09.238+01:002012-01-05T08:44:09.238+01:00Le titre du livre que vous critiquez ici, Michel, ...Le titre du livre que vous critiquez ici, Michel, me semble être un jeu de mots avec un groupe de "metal" américain: "Rage against the machine" dont les textes très réfléchis et assez "bruts de décoffrage" sont depuis plus de quinze ans une critique virulente de la mondialisation, du capitalisme sauvage et de ses excès.<br /><br />Sur le fond de votre texte, le premier schéma que vous présentez me laisse quelque peu sceptique concernant la façon d'atteindre le plein emploi, en tout cas à l'échelle d'un seul pays: quid d'une grande entreprise externalisant son informatique à Bangalore ou à Delhi? Je crois, n'étant pas expert dans ce domaine, que cela s'appelle de "l'infogérance". <br /><br />On pourrait ainsi "concevoir" une entreprise dont la supervision serait en France, les ordinateurs et les hommes en Inde ou autre pays dans lequel l'enseignement supérieur des NTIC est conséquent...<br /><br />Concernant l'importance capitale que vous accordez aux processus, je ne peux qu'abonder dans votre (bon) sens!<br /><br />Jean Bodin, s'il vivait de nos jours, oserait-il encore la formule suivante: "Il n'est de richesse que d'hommes"?<br /><br />Pensez-vous, Michel, que l'Intelligence artificielle, (cf Siri sur Iphone, bigger blue, robots "créatifs", etc) soit véritablement une avancée souhaitable? Vous aviez déjà évoqué ce sujet sur votre blog il y de cela quelques années.<br /><br />A titre personnel, bien que trentenaire, je me remémore une époque pas si lointaine où l'on connaissait par coeur une vingtaine de numéros de téléphone sans que ceux-ci soient "enregistrés", où l'on savait lire une carte routière sans recourir à un GPS, où l'on arrivait à faire une marche arrière sans radar de recul...<br /><br />Quand à la fameuse "régulation" du marché...permettez-moi d'être sceptique voire pessimiste, car je crains qu'à court et moyen terme elle n'encourage les entreprises prédatrices et les dirigeants cyniques: 2012, année électorale en France et aux Etats-Unis (notamment) verra peut-être le triomphe des lobbies et la défaite des "régulateurs"<br /><br />A moins qu'un nouveau Keynes (dont je ne connais que les grandes lignes de la théorie économique) ne permette à l'échelle internationale un sursaut salvateur!<br /><br />Vers un nouveau capitalisme! (cf Yunus dont vous êtes l'un des admirateurs)...<br /><br />Cordialement,<br /><br />GVGVhttps://www.blogger.com/profile/13417572366396914399noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7361670993108016283.post-27543780664228275922011-12-30T10:57:47.586+01:002011-12-30T10:57:47.586+01:00"une économie mature, c'est-à-dire parven..."une économie mature, c'est-à-dire parvenue à l'équilibre en regard de son potentiel productif, met naturellement en œuvre la totalité de sa force de travail. C'est donc l'inadaptation au système technique informatisé due à la persistance d'habitudes et formes d'organisation héritées du système antérieur qui explique le sous-emploi, et non l'informatisation."<br /><br />Cet argument, certes théorique de nature, et contraire à la compréhension habituelle de la période actuelle… me convainc pourtant entièrement.<br /><br />Le chômage, c'est de la casse, et bien plus dommageable que de casser des machines. Une économie avec chômage ne peut pas être à son optimum de Pareto. Il y a forcément mieux.<br /><br />La persistance du chômage est incompatible avec l'idée que la société, les règles économiques…, soient conformes à l'intérêt général.<br /><br />Doit-on en déduire que le chômage s'éliminera naturellement, avec le temps, par le libre jeu du marché ? Je ne le pense pas, car les acteurs les plus puissants sur le marché n'ont pas forcément des intérêts identiques à l'intérêt général de la Nation.<br /><br />Il y a donc une affaire de "régulation", et cela demande de la connaissance, de la compréhension des opportunités d'emplois ouvertes par le système technique contemporain.FrédéricLNhttp://demsf.free.frnoreply@blogger.com