mardi 8 juin 2010

Avis aux lecteurs de volle.com

1) Ce blog ne publie pas de commentaire anonyme : pour qu'un commentaire puisse être publié, il faut que l'auteur indique son nom ou à la rigueur un pseudonyme.

Je reçois parfois des questions dans un commentaire anonyme : ne connaissant pas l'adresse de l'expéditeur, je ne peux pas répondre.

2) Certains lecteurs disent qu'ils ne peuvent pas lire mes textes depuis leur poste de travail parce que leur entreprise bloque l'accès aux blogs.

Il faut qu'ils disent à l'administrateur responsable (pas toujours facile à identifier) que ce "blog" est consacré pour une large part aux systèmes d'information et que sa lecture leur est donc utile au plan professionnel. Il pourra régler le filtre en conséquence.

3) D'autres lecteurs disent qu'ils ne reçoivent pas, ou plus, les "nouvelles de volle.com". Il se peut que mes messages soient filtrés par leur entreprise, alors le remède est le même que ci-dessus.

Il se peut aussi qu'ils aient été victimes de la gestion de la liste de diffusion, que voici : lorsque je reçois un message ayant pour titre Undelivered Mail Returned to Sender ou un titre analogue, je supprime le destinataire dans la liste de diffusion.

Les abonnés qui souhaitent recevoir régulièrement les "nouvelles de volle.com" doivent donc me signaler leurs éventuels changements d'adresse et veiller à ce que leur boîte aux lettres ne soit jamais over quota, comme disent les automates dans leur jargon.

jeudi 3 juin 2010

L'étoile en zinc

« Vanité des vanités, tout est vanité. Quel profit l'homme retire-t-il de la peine qu'il se donne sous le soleil ? » (L'Ecclésiaste).

Je parlais voici quelques jours avec deux amis, père et fils. « Quel piège que la carrière ! leur disais-je. On s'efforce de grimper, d'accumuler les galons puis les étoiles. Cela demande beaucoup d'efforts : il faut se conformer à ce que la hiérarchie attend et même – et c'est là du conformisme au carré – savoir manifester une originalité de bon aloi.

« Cette préoccupation dévore la cervelle, dit Paul Yingling dans « A failure in Generalship » (Armed Forces Journal, mai 2007) : « it is unreasonable to expect that an officer who spends 25 years conforming to institutional expectations will emerge as an innovator in his late forties ».

« On peut certes rencontrer des généraux qui ont une intelligence vive mais ces exceptions ne contredisent pas la règle : dans la plupart des cas celui qui arrive aux étoiles n'est plus vraiment capable de penser. À défaut de capacité il aura, il est vrai, le plaisir de faire l'important, mais ce plaisir lui-même s'évapore le jour où il prend sa retraite car soudain il n'est plus personne...