tag:blogger.com,1999:blog-7361670993108016283.post3605336832008879868..comments2024-02-28T18:06:12.197+01:00Comments on volle.com: Lettre ouverte aux présidentiablesMichel Vollehttp://www.blogger.com/profile/02758819892464278158noreply@blogger.comBlogger16125tag:blogger.com,1999:blog-7361670993108016283.post-16277368396878610932012-01-04T21:05:03.402+01:002012-01-04T21:05:03.402+01:00Une fois de plus, un texte pertinent, sensé et qui...Une fois de plus, un texte pertinent, sensé et qui ne cache pas les problèmes auquels nous sommes confrontés !<br /><br />Ton écrit doit être lu par nos politiques car cela leur permettrait de prendre la mesure du chantier qui les attend.<br /><br />La diplomatie ? La France a quasiment disparu de la scène diplomatique internationale et sa position géopolitique d'aujourd'hui n'est guère enviable. La faute en incombe malheureusement, à quasiment 100 %, à nos politiques qui n'ont pas su représenter dignement la France aussi bien dans leurs actes que dans leurs décisions.<br /><br />Les entreprises du CAC 40 ? Certaines ressemblent à des garderies !<br /><br />Le chômage ? Va-t-il falloir attendre d'être dans une situation compable à celle de l'Espagne avant de réagir ? 46 % de chômage pour les jeunes de 16 à 24 ans fin 2011 et près de 22 % au global !!!<br /><br />Alors ensuite, une question peut se poser, est-ce qu'il est trop tard ? Peut-on encore limiter les dégâts ? Est-ce que la France peut se relever toute seule ?<br /><br />Faut-il être optimiste et peut-être un peu rêveur comme Jean-Claude Trichet qui dans une tribune ouverte dans le Journal suisse "Le Temps" daté du 29/12/2011 écrit "Nous ne devrions pas regarder en arrière. Il faut nous tourner résolument vers l'avenir - vers des opportunités d'amélioration collective et vers la possibilité pour chaque pays d'être le plus fort et plus prospère dans une union qui fonctionne bien" ou bien sombrer dans le pessimisme comme Joseph Stiglitz qui pense que 2012 marquera l'effondrement de l'UE et la fin de l'euro ?<br /><br />En fait, si la France peut encore s'en sortir seule, est-ce que nos politiques et ceux qui seront élus en seront capables ? S'appuieront-ils sur les bonnes personnes et choisiront-ils les bons mécanismes ?<br /><br />J'en doute !<br /><br />Maintenant, tout n'est pas joué !<br /><br />Les favoris d'aujourd'hui ne seront peut-être pas ceux de demain et une véritable alternance est possible !<br /><br />Le rêve est permis, c'est le début de l'année ! Et en plus, 2012 est l'année du Dragon ! Des années de changements qui dégagent beaucoup d'énergie positive... mais qui peuvent aussi entraîner des désastres !!!Christophenoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7361670993108016283.post-28103616837327202412012-01-04T15:59:51.283+01:002012-01-04T15:59:51.283+01:00Les présidentiables devraient également prendre co...Les présidentiables devraient également prendre conscience que l'informatisation concerne aussi le coeur du "modèle français", à savoir la gestion de l'impôt sur le revenu et celle des différentes branches de la Sécurité sociale. Les administrateurs de l'INSEE que nous sommes avons de quoi être consternés par la piètre utilisation des informations colossales qui passe par les ordinateurs publics. On sait en quelques secondes s'il y a un gagnant au Loto, et où a été pris le ticket gagnant, et on n'est pas foutu d'équilibrer dans la transparence les budgets de l'État, des collectivités locales et de la Sécurité sociale... Voir : <br /><br />http://www.hemmelel.fr/blog/2010/10/24/programme-pour-un-nouveau-gouvernement/Michel Louis Lévyhttp://www.hemmelel.fr/blognoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7361670993108016283.post-36486538946534727812012-01-04T11:28:22.099+01:002012-01-04T11:28:22.099+01:00Pour compléter votre présentation, quelles sont le...Pour compléter votre présentation, quelles sont les décisions politiques récentes qui ont entravé la marche des entreprises françaises et quelles sont celles qu'il conviendrait de prendre pour la favoriser à l'avenir ?France2022http://france2022.blogspot.com/noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7361670993108016283.post-5094732318708629382011-12-30T10:45:11.193+01:002011-12-30T10:45:11.193+01:00Bravo Michel pour ce texte, synthèse millimétrie d...Bravo Michel pour ce texte, synthèse millimétrie de "ce qu'il faut comprendre" de l'entreprise d'aujourd'hui. J'espère que les présidentiables seront ainsi mieux armés pour poser les bonnes questions aux entrepreneurs et salariés auxquels ils rendent visite !<br /><br />Merci à Francis Jacq et Jean-Pierre Corniou pour leurs commentaires très instructifs. Je me suis permis de citer cette lettre sur mon blog ( http://demsf.free.fr/index.php?post/2011/12/16/Sortir-de-la-crise-en-trois-lectures-concretes ) sous l'angle de : c'est l'économie réelle qu'il faut regarder en priorité (plus que la finance, plus que la macro-économie).FrédéricLNhttp://demsf.free.fr/index.php?post/2011/12/16/Sortir-de-la-crise-en-trois-lectures-concretesnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7361670993108016283.post-75634770201020928512011-12-19T07:50:39.388+01:002011-12-19T07:50:39.388+01:00@bougel
Un politique qui ne sait pas lire usurpe s...@bougel<br />Un politique qui ne sait pas lire usurpe sa fonction : voir <a href="http://michelvolle.blogspot.com/2011/12/un-dirigeant-doit-savoir-lire.html" rel="nofollow">http://michelvolle.blogspot.com/2011/12/un-dirigeant-doit-savoir-lire.html</a>Michel Vollehttps://www.blogger.com/profile/02758819892464278158noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7361670993108016283.post-43081249186795171562011-12-18T21:10:07.175+01:002011-12-18T21:10:07.175+01:00Michel, merci pour ce texte très pédagogique. Je c...Michel, merci pour ce texte très pédagogique. Je crains qu'il ne soit trop long pour nos politiques qui ne font que "surfer" sur l'évènement plutôt que de creuser les sujets.<br />Il ne faut pas se décourager et continuer à émettre des idées. Elles finissent par s'imposer.<br />Amicalement<br />Bernard BougelAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7361670993108016283.post-54555158802741744062011-12-18T11:01:56.038+01:002011-12-18T11:01:56.038+01:00Bonjour à tous
1/ Cette lettre n'est pas que p...Bonjour à tous<br />1/ Cette lettre n'est pas que pour les présidentiables. C'est une synthèse parfaite de l'ensemble des idées de Michel Volle concernant l'informatisation de la société. Ceux qui ne connaissent pas les travaux de Michel peuvent creuser d'avantage dans ce site pour comprendre tous les raisonnements aboutissant à cette "lettre aux présidentiables". Un président seul, ne peut rien faire, il faut l'appui de la population et il est important que nous prenions connaissance de cette Transformation Silencieuse(au sens François Jullien). <br />2/ Maintenant que nous avons le constat et que nous comprenons cette Transformation Silencieuse de l'informatisation de la société. Que peut faire un président ? Créer un ministère spécifique dédié à ces questions (ou renforcer le ministère de l'économie/industrie), quel en serait la mission et les priorités car le chantier est immense. On pense à l'instruction des enfants et des adultes concernant la puissance de l'informatisation. On pense à la défense nationale. On pense à l'optimisation des services publics. On pense favoriser les projets économiques correctement structuré en système d'information etc.<br />Merci Michel<br /><br />Olivier PIUZZIAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7361670993108016283.post-15589909062707957602011-12-14T23:35:09.027+01:002011-12-14T23:35:09.027+01:00J'adhère, ô combien, à ce texte limpide et péd...J'adhère, ô combien, à ce texte limpide et pédagogique. <br />Je me bats, également, dans mon blog, et partout ailleurs, pour faire reconnaitre que nous avons changé radicalement de système socio-technique. Nous sommes passé de l'ère de la main-d'oeuvre à celle du "cerveau d'oeuvre". Cela change tout. Ne trouvons pas dans le XXe siècle les réponses aux défis du XXIe siècle... J'ai écrit ce texte, que je ne vais pas paraphraser, pour tenter une publication dans la presse économique... Voici quelques extraits qui vont dans le même sens que Michel. C'est en cours, j'espère... Courage à tous, nous finirons bien par être entendus.<br /><br /><br />L’entreprise doit apprendre à gérer ses actifs numériques <br />.../... l’informatique ne sera plus un élément d’infrastructure, piloté par les coûts, mais sera devenue l’essence même de l’entreprise, se confondant avec ses processus, nourrissant par un flux constant d’informations complexes tous les rouages de l’organisation.<br />Il s’agit là d’une autre aventure qui dépasse le champ de la technique et impose un changement radical dans l’attitude des dirigeants. Ils ont pu pendant des décennies déléguer la construction et le pilotage de la « mécanisation » des processus manuels historiques des entreprises, couches d’activités régaliennes, logiques transactionnelles que les ERP ont réussi à traiter efficacement non sans douleur initiale. La révolution informatique est ponctuée depuis cinquante ans de grandes phases de rupture où se mêlent innovation réelle et souvent emphase marketing. Mais le PC, les ERP, les logiciels de CAO ont changé de nature le traitement de l’information. Ces révolutions passées n’ont pas toutefois changé la nature de l’entreprise. Elles n’ont pas altéré le fonctionnement historique en silos et en pyramides, ni la segmentation des compétences.<br />Cette fois, ce sont les dirigeants et les métiers qui sont en première ligne. Les directions du marketing ont été les premières à en mesurer la portée. Connaitre et comprendre intimement le client est devenu le ressort vital de la compétitivité. Les entreprises nées dans le monde du web pour faire de l’e-commerce pratiquent à merveille la symbiose entre leur modèle marketing et les techniques du web. Les webanalytics sont le symbole de cette cohérence intime. L’information, minute après minute, est l’actif majeur de l’entreprise qui pilote son chiffre d’affaires comme en régate.<br />Jamais l’humanité n’aura produit, échangé, stocké autant d’informations. Le MIT estime qu’en une année nous produisons cent fois toute l’information produite depuis l’origine de l’humanité et ce chiffre croît de façon exponentielle. Ces informations sont la matière première de la décision dans tous les domaines de l’activité, que ce soit pour le consommateur final devenu son propre expert et s’appuyant sur l’avis de ses pairs, ou pour le fournisseur en entreprise étendue, partenaire en co-design de la conception et de la vente de produits complexes dont la totalité de la gestation est désormais numérique.<br /><br />Mais rien ne pourra ralentir la transformation en cours. Elle est radicale. Elle va alimenter une nouvelle ère de performances économiques basée sur le rapprochement fertile d’informations naguère isolée et ignorées. Non seulement les hommes échangeront les informations pertinentes pour prendre, à chaque instant, des décisions informées, et en rendre compte, mais ils le feront en compagnie de machines elles-mêmes connectées en réseau, l’internet des objets. <br />Jean-Pierre Corniou, DGA Sia ConseilJean-Pierre Corniounoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7361670993108016283.post-28349348490682683372011-12-14T16:14:48.462+01:002011-12-14T16:14:48.462+01:00@tous
Je signale la "Lettre au président publ...@tous<br />Je signale la "<a href="http://www.2100.org/gaudin/928/lettre-au-futur-president-de-la-republique-ecrite-en-1995/" rel="nofollow">Lettre au président</a> publiée par Thierry Gaudin en 1995.Michel Vollehttps://www.blogger.com/profile/02758819892464278158noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7361670993108016283.post-57226866748764815572011-12-14T16:01:55.004+01:002011-12-14T16:01:55.004+01:00L'adresse à l'ensemble des présidentiables...L'adresse à l'ensemble des présidentiables est une bonne idée. Le début de la Lettre explique très pédagogiquement la mutation du système productif. Par contre, il y aurait des compléments à apporter sur les développements du nouveau système productif qui impactent les modes de vie de nos concitoyens.<br /><br />Les politiques veulent le maximum des votes. Or ces votes résultent de la compréhension de femmes et d'hommes qui sont simultanément engagés dans toutes sortes de contrats sociaux et d'usages et plongés dans des incertitudes sur l'avenir de leurs ressources : quelle espérance d'emploi ? quel coût de l'immobilier ? quel coût des études des enfants ? quel coût des énergies (gaz, électricité, pétrole), quel coût des relations et des accès aux biens culturels ? quel coût de la santé arrivé le moment de la vieillesse ? quel coût sur le patrimoine au moment d'une catastrophe écologique ?<br /><br />Quels impacts le nouveau système productif a sur l'évolution des coûts de ces ressources ? Michel, tu ne parles que d'impact sur l'emploi, mais il y a tous les autres domaines du quotidien à analyser.<br /><br />Ce qui est paradoxal, c'est que les coûts de beaucoup de ressources classiques devraient baisser, or ils augmentent. Du coup, de nouvelles ressources potentielles issues du nouveau système productif ne trouvent pas de marché, puisque les acheteurs sont pauvres.<br /><br />Une des racines de la crise actuelle a été l'augmentation artificielle des dépenses des ménages américains, grâce à des crédits distribués à tout va, puisque les dirigeants ne voulaient pas augmenter les salaires. De là s'en est ensuivi l'incapacité des ménages modestes à rembourser leurs crédits.<br /><br />A mon avis, le nouveau système productif s'est accompagné d'une créativité dans l'ingénierie socio-économique (ex: subprime, tarification télécom, tarification des semences..). Jusqu à maintenant, les évolutions socio-économiques étaient plus ou moins cadrées par les lois, lois discutés par des députés qui devaient rendre des compte à leurs électeurs.<br /><br />Maintenant, quand un consultant a une "idée", quand cette idée est validée par un manager, le système d'information l'implémente de façon plus rapide et plus profonde que le ferait une loi. Personne dans la population ne peut remettre en cause cette idée : le consultant et le manager reste anonyme.<br /><br />Mon diagnostic personnel est que les politiques "ont perdu la main". Pour qu'ils retrouvent une maîtrise, il faudrait qu'ils disposent de leur propre système d'information, et que ce système d'information s'impose aux systèmes d'information des acteurs privés.<br /><br />Prenons l'exemple de la crise de l'euro. Ce n'est pas simplement une question de crédits à accorder à tel ou tel pays. C'est l'impossibilité à envisager un système d'information qui serait unifié sous l'égide de la BCE.<br /><br />Souvenons nous du retard de l'Airbus A 380 : 1 an. Deux systèmes de métrique de cablage étaient utilisés, l'une française, l'autre allemande. Les dirigeants d'EADS n'ont pas voulu les refonder dans une métrique unique. Résultat : lors de l'assemblage de la partie française et de la partie allemande, il a manqué 50 cm pour relier les connecteurs terminant les cables !!<br /><br />Finalement, il a fallu concevoir une métrique unique et ré étudier le cablage. Retard : 1 an.<br /><br /> Les agences de notation ont leur propre système d'information. Pourquoi l'Europe n'aurait-elle pas "son" système d'information bancaire et ses propres méthodes d'évaluation.Francis Jacqhttps://www.blogger.com/profile/17373669505438637363noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7361670993108016283.post-24134295197818286572011-12-14T12:26:44.167+01:002011-12-14T12:26:44.167+01:00Très juste. Je partage l'avis de Laurent Bloch...Très juste. Je partage l'avis de Laurent Bloch quant aux chances de voir ces idées aboutir. Ce qui ne veut pas dire qu'il faut désespérer. Tentons d'agir comme vous le faites sur ce blog: merci!Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7361670993108016283.post-19809182179051179302011-12-14T08:38:46.184+01:002011-12-14T08:38:46.184+01:00@thierry gaudin
J'ignorais le rôle de Roqueplo...@thierry gaudin<br />J'ignorais le rôle de Roqueplo dans la prise de conscience du changement de système technique, merci de l'avoir signalé. <br />L'entreprise n'est autre, en tant qu'institution, que l'interface entre la nature et la société. Il dépend d'elle que la relation avec la nature soit équilibrée ou non. Il est trop évident qu'aujourd'hui elle ne l'est pas.Michel Vollehttps://www.blogger.com/profile/02758819892464278158noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7361670993108016283.post-43769215837571949822011-12-13T20:42:38.622+01:002011-12-13T20:42:38.622+01:00Pour avoir travaillé avec Bertrand Gille pendant l...Pour avoir travaillé avec Bertrand Gille pendant les années 70, lors de la publication des la revue "culture technique", qui a été mise en ligne depuis par l'INIST, je peux témoigner que sa conception des systèmes techniques n'était à l'époque pas aussi globale.<br />C'est à l'occasion de deux enquêtes dirigées par Philippe Roqueplo, auprès de 300 puis de 1200 ingénieurs de toutes spécialités, que l'idée d'un changement global de système technique comme changement de civilisation s'est imposée.<br />Dès lors, les discours que nous tenons depuis lors est le suivant : le système technique de la civilisation industrielle était dominé par l'axe matière-énergie ; celui de la civilisation cognitive du 21ème siècle est structuré par un axe qui va de la contraction du temps (la nano puis la femtoseconde) à la relation, actuellement en déséquilibre, avec la nature. Oublier ce second point, c'est persister dans l'affairisme et livrer à nos descendants une planète invivable.<br />Amitiésthierry gaudinhttp://gaudin.orgnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7361670993108016283.post-77027960467131891962011-12-13T11:43:15.370+01:002011-12-13T11:43:15.370+01:00Je suis d'accord sur tout, ce qui m'empêch...Je suis d'accord sur tout, ce qui m'empêche de donne un point de vue circonstancié.<br />Au fond, vous faites passer l'idée que l'entreprise étendue, la marche en avant vers les services industrialisés, brouillent les pistes et les repères. On le vit et on l'observe dans le privé, dans nos secteurs. Beaucoup moins dans les cabinets ministériels.<br /><br />Il faut faire un gros effort d'imagination, de connaissance, de volonté, de travail, d'honnêtté intellectuelle, sans tabou, en se fondant sur un benchmarking intelligent, vaste et varié. On en est loin. Je sensible à votre argumentation parce que je suis dedans, mais quid des politiques ? D'ailleurs vous vous en doutez un peu puisqu'au milieu de votre démonstration, vous leur faites un clin d'oeil en disant que s'il vous ont lu jusque là, c'est bon signe...<br /><br />Il me semble que depuis quelque temps, Bayrou comprend un peu. Non ?Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7361670993108016283.post-4865852327300766952011-12-13T11:40:28.164+01:002011-12-13T11:40:28.164+01:00Cette volatilité des propriétaires de l'entrep...Cette volatilité des propriétaires de l'entreprise que vous décrivez, qui fait que leurs intérêts ne s'attachent à aucune nation en particulier, me fait venir deux remarques :<br />- il existe des structures comme les SCOP qui font rempart à cette volatilité, non pas tant à cause d'un supposé amour patriote ou du prochain, mais plus prosaïquement par répartition des bénéfices sur l'ensemble des personnes qui composent l'entreprise, permettant donc mécaniquement une localisation des impôts dans le pays de la SCOP (je ne connais pas de SCOP internationale, mais on peut généraliser à l'ensemble des pays dans laquelle une SCOP existe).<br />- Plus généralement, votre billet peut poser il me semble le problème de la propriété de l'entreprise. Si les cerveaux doivent être entendus, si les responsabilités sont déléguées, si la légitimité ne vient plus d'une position mais plutôt d'un rôle, alors on peut remettre en question la propriété de l'entreprise, aujourd'hui concentrée dans les mains de ceux qui lui apportent un capital. On peut trouver des contre-exemples ancrés dans une volonté individuelle de ne pas suivre ce modèle, mais généralement le capital ayant peu d'attaches nationales, son seul but est la rentabilité, avec toute la difficulté qu'il y a à s'assurer que les richesses de l'entreprise bénéficient aussi au pays et aux personnes qui lui permettent de fonctionner.<br />Si la propriété de l'entreprise était répartie entre ceux qui lui apportent un capital et ceux qui lui apportent leur travail, il y aurait me semble-t-il une meilleure efficacité de fonctionnement car ceux qui sont concernés au premier chef sont aussi ceux qui peuvent agir dans l'entreprise (vous parlez du sens donné au travail, de la responsabilité face aux déchets, etc.) et une plus grande facilité à partager la richesse produite par cette entreprise, étant donné qu'une partie de ces propriétaires sont des personnes physiques facilement localisées géographiquement.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7361670993108016283.post-82996041878701250062011-12-12T21:34:35.694+01:002011-12-12T21:34:35.694+01:00Michel, ton texte est excellent. Puisse-t-il être ...Michel, ton texte est excellent. Puisse-t-il être lu par les candidats, et surtout mis en application par celui qui sera élu ! Il y faudrait, outre de la lucidité, du courage et de l'abnégation. Je te laisse le soin d'estimer l'espérance mathématique d'une telle conjonction au sommet de l'État.Laurent Blochhttp://www.laurentbloch.org/noreply@blogger.com