Dans les Cévennes se lit partout le slogan : « Non au gaz de schiste, sortons du nucléaire ! ». Personne ne sait s'il sera on non possible d'extraire le gaz de schiste en respectant l'environnement, personne ne connaît les réserves en France (dix ans de la consommation de gaz ? cent ans de la consommation d'énergie ?) - mais point n'est besoin semble-t-il d'avoir évalué l'enjeu pour être « contre », ni d'avoir comparé les risques du charbon à ceux du nucléaire pour être « contre » celui-ci.
Si on est « contre » le gaz de schiste et le nucléaire, ne serait-ce pas parce qu'on est « contre » les institutions quelles qu'elles soient, et fondamentalement « pour » l'individualisme (voir Sartre, Aron et nous) ? J'ai proposé un slogan qui permettrait de sauver beaucoup de vies humaines dans notre région : « non au pastis, sortons de la voiture ! » - et on me répond « mais c'est très bon, le pastis ! ».
Nous allons à grands pas vers la catastrophe climatique (voir « Les émissions de CO2 pourraient augmenter de 20 % d'ici à 2035 », Le Monde, 9 novembre 2011). Grâce à Fukushima et à la dette ce risque a cependant heureusement disparu de notre horizon mental, comme le dit Jancovici. Je lui passe la parole.
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Chers tous, sans oublier les autres,
Sauf à être sourd ou aveugle, il ne vous aura pas échappé qu'il se passe un petit quelque chose avec la dette des États en ce moment et que cela induit un poil d'inquiétude pour quelques habitants de notre vieux continent. Mais pour contrebalancer cette petite angoisse j'ai le plaisir de vous annoncer une excellente nouvelle : nous avons enfin réglé le problème du carbone.
Si si, je vous assure ! Et cela doit nous donner fortement espoir pour la dette, puisque pour le carbone la solution est arrivée de manière totalement inattendue, alors que nous cherchions ailleurs, et même que nous avons cherché à côté pendant des décennies.
Pensez donc, pendant longtemps nous avons cru que pour s'attaquer à la question du changement climatique et de la dépendance à l'énergie fossile il fallait commencer par bien comprendre la science et la géologie (voire l'économie), caractériser un niveau de risque, même si quantitativement établir ce dernier très à l'avance sera toujours impossible, puis tenter d'amener les peuples à la raison autour du constat scientifique et technique en mettant en place des tas de trucs nouveaux et compliqués, au terme d'un effort intellectuel à s'en faire péter la dure-mère.
Nous avons même eu droit à la médiatisation du changement climatique, quelle hérésie ! Heureusement, les marchands de peur ont battu en retraite. Nous avons connu en 2010 le record de température planétaire selon la NASA ; un « trou d'ozone » a commencé à se former au dessus de l'Arctique ; les récoltes commencent à voir leur rendement plafonner du fait de l'évolution climatique en cours et le Printemps Arabe n'est pas sans rapport avec cela, mais heureusement c'est à peine si vous êtes au courant pour ces bricoles. Le sujet fossiles-climat a tellement bien été évacué que, alors que le gouvernement cherche 9 milliards de recettes supplémentaires, soit à peu près le montant collecté avec une taxe carbone à 17 euros la tonne de CO2, aucun ténor politique n'envisage cette piste pour combler le déficit actuel.
Quelques audacieux avaient aussi commencé à remarquer que le carbone, c'est 80 % de l'énergie que nous utilisons dans le monde, et que cette énergie pilotait très fortement l'état de l'économie. Ceci allant avec cela, les mêmes se disaient que toute insuffisance sur la disponibilité en énergie - et notamment en pétrole - se matérialiserait « un peu plus tard » par une récession ou quelque chose qui y ressemble fort, puis, juste après, par des problèmes pour rembourser une dette contractée en pensant que la croissance allait continuer « comme avant ». Cela ne vous rappelle rien d'un tout petit peu lié à l'actualité ? Et il est évident que sans prendre le taureau par les bonnes cornes, les mêmes causes produiront les mêmes effets...
Allant encore plus loin, d'aucuns se mêlaient de vouloir inclure de la physique, avec des lois qui ne dépendent pas de nous et des limites pas négociables, dans une économie qui ne dépend que de nous et qui n'a pas de limites puisque sinon c'est mauvais pour les sondages et les cours de bourse. Horreur !
La très bonne nouvelle, c'est que nous nous sommes compliqué la vie pour rien. Car il y avait beaucoup plus simple à faire que tout ce bazar technico-juridico-politico-angoisso-imbittable : il suffisait de construire une centrale nucléaire en zone sismique, d'attendre qu'elle soit secouée par un tremblement de terre puis noyée par un tsunami, et le miracle s'est accompli sans autre dommage que de déplacer quelques dizaines de milliers de personnes pour un temps, soit 10 % de de la population ayant dû partir définitivement aux Trois Gorges pour faire place à de l'énergie parfaitement renouvelable :-).
Et hop, grâce à un événement qui n'a pas fait un mort à cause des radiations (et qui restera en tout état de cause très très très en dessous d'une semaine de circulation routière en France, où aucun candidat ne propose de supprimer 50 % à 75 % des voitures en 10 ans :-) ), fini le changement climatique ! Out le pic de production du pétrole (alors qu'en pleine tourmente financière le Brent reste au-dessus de 100 dollars le baril et que le super sans plomb en France est à son record historique en monnaie courante), has-been les questions soulevées par le gaz, ringard total l'avenir du chômage - et de ce qui va avec : délinquance, stress, suicide et autres plaisanteries - dans une France important 100 % ou presque de ses énergies fossiles. Tout cela n'est plus le sujet, évacué par le miracle du clou qui chasse l'autre. Il suffisait d'y penser !
Dire que Stern avait suggéré qu'il allait falloir investir des milliers de milliards d'euros pour éviter le changement climatique... 4 réacteurs à quelques milliards pièce qui partent à la ferraille, et hop, fin du problème. Je ne sais pas qui a dit qu'avec le temps la technique de lutte contre le changement climatique allait faire des progrès, mais notre ami ne savait pas à quel point il parlait d'or.
Bref, au lieu de fustiger les Japonais qui ont construit des centrales qui ne fonctionnent pas en mode sous-marin, nous devrions chaudement les remercier : ils ont écarté pour trois fois rien tout risque de récession, guerre, stress alimentaire, épidémie, destruction d'infrastructures et autres pépins possibles de la « tenaille fossile ». Quelle affaire !
Nos voisins d'outre-Rhin, qui comme chacun sait ont toujours un coup d'avance sur nous, ont tiré les premiers. L’Allemagne indique qu'elle abandonne le nucléaire ? Bravo ! Elle met en service mines de lignite et centrales à gaz et à charbon pour cela ? Même pas mal !
Elle choisit de ce fait d'augmenter les risques de très fortes ruptures économiques dans une Europe qui a entamé son déclin d'approvisionnement en gaz, ou pas loin ? Elle prend une bonne option pour torpiller les engagements européens sur les émissions de CO2 ? Bof, vous n'avez rien d'autre à dire ?
Et puis c'est même pas vrai, les politiques ont dit qu'ils compenseraient tout par des économies et des renouvelables, en même temps, du reste, qu'ils compenseront aussi par des économies et des renouvelables la « sortie du fossile ». Ah, si les politiques ont dit, alors c'est sûrement ce qui arrivera, pourquoi aurions-nous le moindre doute ?
En fait, le monde n'étant pas à un paradoxe près, l'impitoyable règle de trois suggère que, en croyant préserver la stabilité du monde, les élus qui veulent sortir leur pays du nucléaire prennent une bonne option pour contribuer à l'exact inverse. La bonne intention reste assurément indémodable pour paver l'Enfer...
Cela étant, la chasse aux becquerels est devenue le sport du moment. L’État met en place une commission qui s'intéresse à l'énergie d'ici à 2050 ? C'est pour préparer la sortie du nucléaire ! Si on permet à une personne qui y siège d'avoir un avis, il se pourrait que ce ne soit pas la seule question qui se pose à notre pays, mais c'est juste ce que j'en dis.
Un peu d'énergie dans le débat présidentiel qui s'amorce ? C'est juste pour parler de « à quelle vitesse sortir du nucléaire ? ». 10 ans, à ma droite, qui dit mieux ? 5 ans à ma gauche ! 4 ans ici ! Allons, si c'est si dangereux tout ça, moi je vous le fais en 3 ans, et avec hausse du pouvoir d'achat et solution à la dette en prime, le tout dans un beau paquet cadeau, mais dépêchez vous, la promo sera peut-être terminée la semaine prochaine...
Quelques nostalgiques tentent cependant de continuer à s'intéresser aux combustibles fossiles. Deux d'entre eux, audacieux en Diable, y ont même consacré tout ou partie d'un livre, et, pire encore, m'ont demandé d'écrire une préface :
- pour un Atlas sur les énergies ;
- pour un essai de comparaison entre esclavagisme et usage des combustibles fossiles.
Mais tout cela n'est plus qu'une délicieuse évocation d'un passé révolu, puisque nous avons réglé le problème du carbone. Du coup, que les émissions « réelles » par Français aient augmenté de 13 % entre 1990 et 2010, ce qui soit dit en passant n'est que la traduction « carbone » du fait que nous consommons plus que nous ne produisons, ce n'est heureusement pas un sujet. Vivent les japonais !
Très cordialement à tous
Jean-Marc Jancovici
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Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le carbone sans jamais oser le demander : www.manicore.com
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir etc. mais sans aimer la lecture : www.manicore.com/documentation/articles/conferences.html
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur VOTRE carbone (contre une ridicule facture) : www.carbone4.com
Changer le monde, tout un programme ! www.theshiftproject.org
Ah, ces journalistes... : www.combloux.com/fr/animations/les-entretiens-de-combloux.html
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Bonjour,
RépondreSupprimertout a fait d'accord sur le fait que la pollution et le rechauffement climatique sont completement passes a la trappe.
Par contre, le nucleaire n'est pas une solution. Actuellement, dans le monde, il couvre environ 5% des besoins energetiques. Au rythme actuel, les reserves connues sont de 50 ans. Si on veut remplacer le charbon par du nucleaire, les reserves d'uranium actuelles sont epuisees en moins de 10 ans. 30 ans max en exploitant tous les micro-gisements.
En l'etat actuel de nos connaissances techniques, il n'y a pas d'alternative a la baisse de la consommation energetique. Isolation des habitations, transports en commun, relocalisation des productions.
Au pire, ca se fera tout seul (mais pas sans douleur) quand les ressources fossiles seront devenues vraiment rare (ceci dit, encore 200 ans de charbon, il serait preferable de prendre les devants).
Bonjour,
RépondreSupprimerJe ne suis pas un spécialiste, mais en lisant le livre d'un universitaire sur le sujet, j'ai cru comprendre que la surgénération est capable de repousser très loin les réserves "nucléaires".
Cela dit, je pense qu'il faut faire feu de tout bois (économie, nucléaire, renouvelable).
Hervé
On estime qu'une quantité de l'ordre d'une dizaine de milligrammes provoque le décès d'une personne ayant inhalé en une seule fois des oxydes de plutonium.
RépondreSupprimerLe combustible usé d'un gros réacteur à eau pressurisée de 1,3 gigawatt électrique contient (entre autres) en décharge annuelle 360 kg de plutonium donc 36 millions de fois cette dose.
La demie vie du plutonium est de 24 000 ans
Le plutonium et ses composés chimique ne sont heureusement pas des gaz et même sous forme de poussières sont ils plutôt denses donc tendent à rester sur place. En plus ces chiffres sont faux, entre autre raisons parce qu'il faudrait tenir compte des six isotopes différents du plutonium, et en fait d'énormément d'autres éléments qui interviennent dans cette question.
Donc, le pekin moyen ne pouvant pas vraiment savoir de quoi il retourne, il vaut mieux qu'il fasse confiance et pense à autre chose...
Georges Lagarde
le nucléaire est dangereux
RépondreSupprimerles antibiotiques utilisés à tord et à travers le sont tout autant
l'automobile est dangereuse
l'informatique est dangereuse (pour la liberté par exemple)
les vaccins sont dangereux
les nanotechnologies sont dangereuses.
l'économie est dangereuse
Rien des exemples ci-dessus n'est simple à comprendre. A un moment ou à un autre, il faut faire confiance. Et pour ce faire, il faut un système transparent auquel on puisse avoir accès. Ainsi, des gens compétents mais hors du "système" et de la com' pour la com' peuvent donner leur avis et faire part de leur expérience.
le secret est un ferment parfait pour tous les fantasmes et les complots. Il permet aussi aux passions de s'enflammer.
Hervé
@ Anonyme "le nucleaire n'est pas une solution. Actuellement, dans le monde, il couvre environ 5% des besoins energetiques."
RépondreSupprimer-> c'est plutôt 2% : http://futura24.voila.net/energie/electri_nucle.htm
Le nucléaire correspond à 5% de l'énergie consommée (primaire), mais 2% de l'énergie utilisée (finale).
Bonjour,
RépondreSupprimerDésolé, je suis arrivé sur votre blog un peu par curiosité, mon nom est jean-luc volle, et avec un nom pareil je suis bien sûr cévenol.
Il se trouve que je suis aussi un fervent lecteur de manicore, et probablement pour les mêmes raisons que vous : la qualité de l'écriture et la démarche intellectuelle de l'auteur.
Personne n’étant parfait, je ne suis pas économiste, mais, et c’est bien pire je l’avoue, ancien expert en exploitation pétrolière.
Comme vous et peut être davantage, mes séjours en Cévennes sont toujours ponctués de discussion sans fin sur les gaz de schistes. Ma réponse favorite étant finalement proche de la votre : arrêtez d’aller au bistrot en 4X4 ! Je laisse ainsi la porte ouverte à une utilisation raisonnée et raisonnable du Pastis !
Permettez-moi cependant d’aller un peu plus loin que ce raccourci en vous livrant ma position.
Je reste très synthétique.
Comme Jancovici, je considère que la réduction de notre consommation en énergie fossile est une nécessité absolue. La production de gaz à effet de serre et l’arrivée du pic pétrolier nous l’imposent. Je corrigerai simplement la notion de pic pétrolier : je pense que actuellement nous subissons surtout un « pic de développement ».
Il n’en reste pas moins qu’il s’agit d’une ressource naturelle, donc de quantité finie. Son raisonnement reste valable.
Mais réduire ne veut pas dire arrêter brutalement toute consommation. C’est évidemment impossible.
En supposant qu’il n’y ait pas d’impact dramatique sur l’environnement, j’y reviendrai, il est clair qu’il vaudrait mieux produire le pétrole et le gaz chez nous que de l’importer.
Du point de vue économique c’est une évidence. D’autant plus qu’une révision du régime minier pourrait permettre de dégager des revenus servant à financer la transition énergétique. Jancovici en parle, il faut savoir comment est rédigée la fiscalité pétrolière dans des pays aussi différents que le Venezuela, la Norvège ou l’Angola.
C’est tout aussi vrai d’un point de vue écologique. Produire du gaz introduit directement dans le réseau français est BEAUCOUP moins énergivore et producteur de CO2 que de l’importer d’Algérie, de Russie ou du Kazakhstan.
Les gaz de schistes, est-ce dangereux pour l’environnement ?
RépondreSupprimerComme dit Jancovici, je mets fin à l’insoutenable suspense en donnant la réponse : Oui mais.
Je passe rapidement sur tous les vrais faux problèmes que sont les consommations d’eau, les produits chimiques, les séismes, la radio-activité … . Si vous le voulez je peux vous apporter les informations sur ce sujet avec les références.
Reste deux problèmes bien réels, le mitage des paysages et la fracturation.
Le mitage est inéluctable. Mais il peut être réduit par une réglementation adaptée et l’utilisation des techniques modernes. En fait, il dépend aussi de la structure de la formation que l’on serait amené à exploiter et qui est à ce jour totalement inconnue.
Il convient également de nuancer cette nuisance puisque en dehors des activités de forages, les puits en activité sont très peu « visibles » comparés aux lignes hautes tension, antennes hertziennes éoliennes et autres hangars en tôles ondulées sur le Larzac !.
Le risque lié à la fracturation hydraulique est lui plus discutable. D’abord il convient de tordre le cou à cette idée simpliste que la roche fracturée, est « broyée », et que le gaz qui s’en échappe remonte inexorablement vers la surface. Ce n’est qu’une vue de l’esprit.
Les pollutions de nappes phréatiques (41 cas) aux états unis sont de deux origines :
• Une grande majorité provient d’un défaut de cimentation (étanchéité) du puits. Cette étanchéité ayant été perdue lors de l’application dans le puits de la pression nécessaire à la fracturation. Ce qui revient à dire que dans ce cas, le puits aurait dû être abandonné et bouché. La législation américaine n’est pas assez contraignante. Par contre les pétroliers ont appris de leurs échecs, il n’y a plus eu de problème de cet ordre depuis 5 ans.
• Les autres cas (2 ou 3) proviennent de formations très peu profondes (Marcellus shale) ou à l’évidence il ne faudrait pas fracturer ; On ne peut rien dire sur ce sujet puisqu’on ne connait rien des formations françaises.
Ce qu’il y a de sûr, c’est qu’aux Etats-Unis, et pire au Canada, la philosophie de développement de ces ressources a été comme d’habitude réglée par leurs slogans favoris.
Je les cite dans l’ordre ou ils ont été appliqués : « just do it », « yes we can », « safety first ».
Je ne peux terminer sans vous citer une dernière expérience personnelle, qui, si elle se produisait aujourd’hui me conduirait sans aucun doute à être lynché sur la place publique.
Le piémont cévenol possède une multitude de petits « pièges pétroliers » conventionnels mais sans valeur commerciale.
Des années 50 à 90, pourtant, deux puits ont été exploités à Saint Jean de Maruejols (nord de Calvisson). Ces puits sont connus au cinéma, leur torchère a servi pour quelques images dans le film « le salaire de la peur ».
Comme ils produisaient une huile très lourde (il y avait des mines d’asphaltes a proximité), les exploitants ont tenté d’injecter de la vapeur chaude, pour réchauffer la formation, et ainsi rendre le pétrole moins visqueux. Malheureusement sous l’effet de la température et de la pression, la cimentation d’un des puits n’a pas tenu ; conduisant exactement au même résultat que la fracturation hydraulique. L’huile est remontée le long du tube, puis est réapparue dans un champ voisin sous forme de globules. J’étais à l’époque responsable de la recherche environnement chez Elf.
Les puits ont été immédiatement bouchés, cimentés et abandonnés. Le champ a été nettoyé. Il n’y a eu aucune autre conséquence.
Cet incident semble avoir été oublié, il a même échappé à MM Martin et Gonot dans leur enquête sur les GdS.
Alors voila ce que je raconte à mes anciens camarades cévenols lorsque je les rencontre, sans oublier de leur rappeler que Total ou les autres sont des sociétés, certes capitalistes dans leur finalité, mais dans lesquelles travaillent des hommes et des femmes tout aussi soucieux de leur environnement qu’eux. Ce qu’ils ont du mal à admettre en reprenant leur 4X4 après avoir discuté.
JL Volle