Intervention de Vincent Peillon, lors de la présentation de la stratégie pour le numérique à l'École, le jeudi 13 décembre 2012 à la Gaîté lyrique (toute l'information sur www.education.gouv.fr/EcoleNumerique).
La stratégie que Peillon présente me semble exemplaire : claire, volontaire, bien orientée. Il faudrait avoir l'équivalent pour chacun des grands systèmes de la nation, notamment le système de santé et le système judiciaire.
Le succès dépendra bien sûr de la façon dont cette stratégie sera appliquée : tout l'art réside dans l'exécution.
Hum, l'urgence était-elle à la création de commission et à la nomination de directeurs ? Vincent Peillon souligne la transformation sociale qu'engendre la transformation numérique, mais on n'entend que timidement l'encouragement à un fonctionnement plus horizontal entre enseignants. Et la pesante et pyramidale administration, quand s'y met-elle, à la révolution numérique ?
RépondreSupprimerEn vérité, notre Ministre loupe l'essentiel : l'iconomie des savoirs et des apprentissages met en danger l'emploi structuré tel qu'il est conçu en France.
RépondreSupprimerL'iconomie transforme le professeur actuel en ouvrier, voué à disparaitre ou à se transformer (on parle d'1 million de personnes)...On comprend dès lors la réticence des syndicats à se lancer dans l'aventure (j'allais dire l'autodestruction)...
Toujours les mêmes recettes : il faut former des formateurs et proposer des ressources "nationales" (les programmes nationaux de l'e-ducation). Quand on voit l'efficacité des formations internes de l'EN ... je crains le pire.
Je pense que V. Peillon n'a, en vérité, rien compris aux enjeux de l'iconomie, le discours est intéressant, parle du XXI mais pense XX et agit XIX.
Remplacer le professeur par un ordinateur est en effet pour des raisons bêtement "économiques" une tentation. Cela a été essayé aux Etats-Unis, les résultats ont été lamentables.
SupprimerDans l'enseignement comme ailleurs, l'informatisation peut être intelligente ou stupide. Rien n'est donc gagné d'avance mais si la pédagogie a su s'appuyer sur le livre, pourquoi ne saurait-elle pas s'appuyer aussi sur l'informatique et l'Internet ?
L'informatisation, si elle est intelligente, ira d'ailleurs de pair avec un "commerce de la considération" entre l'EN, les professeurs, les élèves et les familles.
Bien d'accord avec Anonyme d'en haut, Vincent Peillon est un politicien jusqu'au ongle, il fait le bon prince là où c'est la mode. Ca fait belle lurette que les enseignants exploitent le support informatique pour leurs séquences pédagogiques. Les techniques évoluent, les enseignants aussi, mais également les techniques de triche des élèves. Mais au fond rien ne change : le collège unique donne des résultats catastrophiques quelque que soit le support pédagogique... Vincent Peillon a-t-il le courage d'aborder les vrais problèmes ? En tout cas, je vois qu'il préfère parler des sujets annexes pour divertir la foule comme par exemple le mariage homo....
SupprimerOn peut aussi rester sur des modes de pensée archaïques qui font chausser des godasses de plomb en pensant freiner le mouvement.( Si facile de rester les bras croisés et de critiquer - j'allais dire "étouffer" - dans l'oeuf toute réforme de l'EN)Sauf que le réel passe devant en "doublant" par le côté. Je fais donc confiance aux systèmes d'information et à la pédagogie pour aider à la transformation du système d'instruction de notre pays.
RépondreSupprimerVoici un autre point de vue sur le système éducatif :
RépondreSupprimerhttp://skhole.fr/de-la-d%C3%A9saffection-pour-les-%C3%A9tudes-scientifiques-par-pierre-arnoux