samedi 12 décembre 2009

Le Parador

Le Parador est terminé !

Ce roman a été publié sur volle.com à partir de mars 2008 sous la forme d'un feuilleton. Il s'agissait de mettre en scène les émotions et les drames que comporte la vie dans une grande entreprise. Mes intentions initiales étaient décrites dans Pourquoi un feuilleton ?, elles n'ont pas varié pendant sa rédaction.

J'espère que cette lecture vous intéressera, ou mieux qu'elle vous amusera. Il suffit de cliquer sur Le Parador. Le fichier pdf que vous téléchargerez alors est de 996 Koctets. Le livre a 270 pages. Je l'ai composé avec LaTeX pour obtenir une typographie de qualité convenable.

6 commentaires:

  1. Cher Michel,

    Merci à vous pour ce parcours réflexif. Que je sache le Parador est suivi attentivement par certains cadres et formateurs en gestion et management stratégique. Souhaitons que son édition papier obtienne un succès mérité.

    Bien à vous,
    Stanislas

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  2. Je ne suis ni cadre de gestion ni formatrice en management stratégique, mais je vous suis avec impatience, et vous me (nous) faites là un sympathique cadeau de Noël ! Merci !
    Jeanne

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  3. Chers tous

    Michel VOLLE ne cherche pas les honneurs mais il en aura puisque le PARADOR est un chef d'oeuvre.
    A chaque relecture, ce livre procure toujours des éléments nouveaux.
    LE PARADOR permet d'être clairvoyant dans notre vie quotidienne dans l'entreprise.
    J'espère qu'une édition papier sortira bientôt.

    Merci

    Olivier PIUZZI

    PS: Michel, ces commentaire à poster, c'est vraiment galère

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  4. Je trouve que votre roman Le Parador est tout à fait réussi car il y a une tenue globale des mises en tension. Il aurait pu y avoir des déséquilibres : trop de jargon sur le système d'information, sur les constructions financières, sur les stratégies d'acteurs, sur le dédoublement des cadres entre vie familiale et vie professionnelle ..

    Mais vous avez mis en place une technique du "récit indirect" qui souvent transforme la narration de chaque évènement en diffraction de points de vue. En fait, il y a une alternance entre le récit direct et le récit indirect. Lors du séjour au Parador, la séparation entre Dutertre et sa femme se fait par un récit sur le mode direct, puis Delvaux raconte, indirectement - selon le point de vue "espionnage" - la manipulation financière des deux dirigeants.

    Je n'ai pas fait une analyse détaillée, mais il me semble que le récit devient direct lorsque les enjeux vraiment important surgissent : l'amour, la séparation, la mort, l'entropie qui détruit l'oeuvre.

    Ce que j'aime beaucoup, ce sont ces passages qui actualisent les émotions ou la douleur des personnes : la rage soudaine de la femme de Blin Pasteur, l'impression d'opacité du bâtiment Hande, l'agression dans le métro. Vous respectez les logiques des énonciations. A un moment, c'est la logique intellectuelle, rationnelle. A un autre moment, c'est la logique de l'émotion. Le lecteur peut alors rassembler l'ensemble des "couleurs diffractées"

    Par rapport au contexte romanesque français, votre roman est très très important car il est à la fois un témoignage, un moment d'humanité, un style. Je trouve intéressant de le rapprocher du roman que Sylvain Rossignol à écrit à partir des témoignages des anciens salariés - de l'opératrice au chercheur - du site de Romainville de Roussel Uclaf : "Notre usine est un roman". Ce type de roman parle du monde d'aujourd'hui, des problèmes que tous rencontrent. On sort "des petits univers fermés des péripéties psychologiques du Moi-Je" qui caractérise beaucoup des romans français.

    Je vous avais dit qu'il manquait un ouvrage pédagogique pour les consultants. Votre ouvrage sera utile également pour tous les cadres supérieurs car vous synthétisez beaucoup de situations typiques en donnant des clés de compréhension. Vous innovez là aussi en sortant du modèle d'ouvrage méthodo intitulé "Les 10 clefs pour être un leader performant".

    D'une certaine façon, ce roman est aussi une expérience intellectuelle de modélisation d 'un fonctionnement de l'entreprise, qui vous amène à conclure à l'existence de "ressources sociologiques" de faible productivité, par ex Floque. De là vous en déduisez la nécessité de "ressources de considération". Connaissez les derniers travaux de Norbert Alter sur le "prendre et le donner"
    ?

    Il ne semble que votre réflexion devrait vous amener à considérer vos ressources sociologiques comme des ressources acquises par des économies de coûts types Williamson. Une fois que l'on a dépensé pour bâtir des engagements contraignants, une hiérarchie, un champ "dominant/dominé" tel que Bourdieu le décrit, on exploite à fond l'investissement des coûts initiaux de transaction. Ainsi opère Floque.

    Les ressources de considération que vous appelez de vos voeux me semble être liés à des coûts qui pourraient se formuler ainsi "imaginer un projet commun", "se donner le temps de l'écoute", "accepter plusieurs formulations différentes et s'engager dans un processus égalitaire de formulation convergente", etc.. Mais ces coûts et les bénéfices ultérieurs que l'on en retire nous font sortir de la sociologie classique.

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  5. Une lecture étonnante sur le caméléon monde des affaires ! Merci beaucoup

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  6. Merci Michel pour cet ouvrage qui ouvre des pistes de réflexions pertinentes, et des voies de progressions personnelles, notamment pour le jeune ENSAE que je suis.

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