L'informatisation a transformé le système productif, l'économie et la société. Le monde sera dominé par les pays qui auront su maîtriser l'informatique. Ne parler que de "numérique" et d'"intelligence artificielle" n'aide vraiment pas à concevoir la stratégie qui répond à ce phénomène.
Dans sa déclaration d'intention le Premier ministre a indiqué au Parlement les priorités de son gouvernement : l'environnement, le social et l'emploi.
Nous serons donc verts et pauvres, comme le veulent les écologistes épris de décroissance. Le social distribuera équitablement notre pauvreté. Dans nos entreprises obsolètes l'emploi sera soutenu par des subventions.
Ainsi nous aurons atteint la Vertu que prêchait Rousseau et dont Mao a donné un exemple : nous aurons eu du moins, foutu pour foutu, la satisfaction de mourir dans l'honneur.
L'institut de l'iconomie propose une autre orientation : concevoir les possibilités comme les dangers qu'apporte l'informatique, respecter les conditions nécessaires de l'efficacité dans la situation présente.
L’État pourrait donner l'exemple en s'occupant enfin sérieusement de l'informatisation des grands systèmes de la nation : santé, justice, éducation, défense, etc.
Ce n'est pas par hasard que les écologistes se recrutent dans les classes sociales élevées : ceux qui sont déjà pauvres n'en ont pas les moyens. Il est rageant de penser que seul le fait d'être déjà vieux me permettra d'échapper aux conséquences de ce suicide national.
RépondreSupprimerMoi je me sens âgé et non pas vieux. J’ai même parfois l’impression que mes neurones fonctionnent mieux que ceux d’un certain nombre de jeunes.
SupprimerEt si, comme je crois en Afrique, on interrogeait les anciens ? Peut-être ont-ils, surtout s’ils sont désintéressés, une capacité à dire quelques vérités ?
Quand j’observe les catastrophes des projets Louvois, SIRHEN, ONP (pour ne citer ceux qui sont connus) je me dis que quelques fondamentaux n’étaient pas présents dans leur « gouvernance ». La Cour des Comptes d’en est émue, on ne sait jamais les effets produits.
Je vois au moins 3 projets : HDH, ENS et GAIA-X sur lesquels je serais curieux de pouvoir poser quelques questions « basiques » pour éviter leur enlisement.
Mon intervention serait bien entendu gracieuse, bénévole, (sauf les frais de déplacement et encore ! ) rétribué que je suis par les systèmes de retraite à 2 conditions, non négociables :
1. Totale liberté de poser toute question (à condition qu’elle soit polie, concise, claire, technique ou d’organisation – responsabilité -)
2. Qu’elle soit portée, dans les termes énoncés, au compte rendu « officiel » de la séance de revue de projet.
Une occasion de démontrer que les retraités peuvent encore apporter "de la valeur"