Voici une vidéo enregistrée dans le cadre du séminaire « Métamorphoses des relations Etat/Entreprise » animé par Pierre Musso à l'Institut d'Etudes Avancées de Nantes :
Le texte écrit de ma contribution est intitulé « Anatomie de l'entreprise : pathologies et diagnostic ».
En cliquant sur le lien, vous pouvez voir d'autres vidéos enregistrées par des membres du séminaire.
mardi 9 janvier 2018
L'Entreprise et l'Etat
Libellés :
Entreprise,
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dimanche 7 janvier 2018
Michael Wolff, Fire and Fury, Henry Holt and Co, 2018
Ce livre qui fait tant de bruit aux États-Unis, et que la Maison Blanche tente de faire interdire, a été mis en vente sur amazon.fr dès vendredi 5 janvier à 15 heures. On peut le télécharger immédiatement sur Kindle. Ceux qui commandent l’exemplaire sur papier devront attendre quelques jours.
Je l’ai dévoré. Ma femme, qui avait lu des commentaires dans la presse, m’a reproché de me complaire à la lecture des ragots. J’ai pu la contredire : ce livre est tout autre chose qu’une compilation de ragots.
Il décrit l’action de Donald Trump et de ses collaborateurs à la Maison Blanche, la diversité des orientations politiques et des caractères, le jeu des ambitions personnelles, enfin une vie quotidienne scandée par la succession des difficultés.
J’ai reconnu l’ambiance des cabinets ministériels et des équipes auprès des dirigeants, la compétition entre les collaborateurs pour s’attribuer un gain d’image en cas de succès ou se refiler le « chapeau » en cas d’échec. J’ai reconnu aussi le caractère des « hommes de pouvoir », êtres susceptibles, réactifs, dangereux et trop souvent puérils.
Wolff dit que Donald Trump n’a jamais eu l’intention de gagner l’élection présidentielle : il voulait seulement acquérir le surplus de célébrité que procure une campagne électorale et avait préparé ce qu’il dirait après avoir perdu : « It was stolen! ».
Mais il a gagné. Il le doit d’après Wolff à Steve Bannon, penseur extrême de l’extrême-droite américaine qui aurait donné à Trump les idées, phrases, mots et attitudes pour redresser une campagne mal engagée.
Je l’ai dévoré. Ma femme, qui avait lu des commentaires dans la presse, m’a reproché de me complaire à la lecture des ragots. J’ai pu la contredire : ce livre est tout autre chose qu’une compilation de ragots.
Il décrit l’action de Donald Trump et de ses collaborateurs à la Maison Blanche, la diversité des orientations politiques et des caractères, le jeu des ambitions personnelles, enfin une vie quotidienne scandée par la succession des difficultés.
J’ai reconnu l’ambiance des cabinets ministériels et des équipes auprès des dirigeants, la compétition entre les collaborateurs pour s’attribuer un gain d’image en cas de succès ou se refiler le « chapeau » en cas d’échec. J’ai reconnu aussi le caractère des « hommes de pouvoir », êtres susceptibles, réactifs, dangereux et trop souvent puérils.
Wolff dit que Donald Trump n’a jamais eu l’intention de gagner l’élection présidentielle : il voulait seulement acquérir le surplus de célébrité que procure une campagne électorale et avait préparé ce qu’il dirait après avoir perdu : « It was stolen! ».
Mais il a gagné. Il le doit d’après Wolff à Steve Bannon, penseur extrême de l’extrême-droite américaine qui aurait donné à Trump les idées, phrases, mots et attitudes pour redresser une campagne mal engagée.
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